L’humiliation

Elle peut se traduire par : la peur du jugement, manque de confiance en soi, timidité excessive, se mentir à soi-même et aux autres, peur du changement, peur de l’inconnu, peur de l’avis des autres et importance de leur avis, peur du ridicule, peur de s’exprimer, peur de se tromper, peur de parler et/ou d’agir, avoir envie de disparaître, s’effacer ou, au contraire, être exubérant, trop sûr de soi, ramener l’attention sur soi, faire le pitre, se pavaner, etc. * J’embrasse ma douleur et la laisse couler en moi. Je l’invite à me parler, à se dévoiler, à la ressentir. * Je détends mon corps avec une respiration lente et profonde, je masse ma douleur avec une inspiration et une expiration consciente (J’inspire : j’accueille ma souffrance, j’expire : je souris à ma souffrance). * Celui qui humilie délibérément est dans une souffrance telle qu’il a besoin de rabaisser l’autre pour exister et avoir de l’importance, il agit par ego. * Mais bien souvent, l’humiliation est une perception erronée : un tel m’a dit ci ou je crois qu’il va me dire ça, a fait ci ou je crois qu’il va agir comme ça, et je me suis sentie mal, ridicule, jugé(e), rabaissé(e), incompris(e), mal aimé(e), dévalorisé(e). En réalité, l’autre joue l’effet miroir de notre propre perception de nous même : je ne m’aime pas pour ce que je suis, j’ai peur de me rencontrer, je ne veux pas voir qui se cache derrière mon masque, je me sens pas à la hauteur d’être aimé(e) même par moi-même... * J’enlace ma douleur. Je prends conscience que cet autre ne me veut pas de mal. Je prends conscience que ses pensées ou actions font écho, chez moi, à un manque d’Amour pour moi-même. * J’apprends à m’Aimer dans ma globalité, dans mon Unité, dans mes fragilités comme mes forces. Je suis imparfait(e) et cette imperfection me rend parfait(e) aux yeux de l’Univers car, cela représente mon Unicité dans l’Unité. * Je suis une belle âme qui fait des erreurs, qui peut faire des erreurs, qui se trompe de temps à autre et qui a le droit de se tromper. J’ai un pas qui manque parfois d’assurance, je tombe souvent mais je chemine sur le chemin de la vie et il ne m’est pas demandé de tout réussir et encore moins du premier coup. Je m’accroche, je me relève et tous ces désagréments sont finalement force, je tire de beaux enseignements et je réapprends qui je suis. Je deviens qui je suis. * Je n’ai pas à avoir peur de la pensée ou des actions des autres. Ils ne m’humilient pas, ils me font grandir. Ils m’aident à me rappeler qui je suis : un Être de lumière et d’Amour. * Je ne cherche plus à plaire aux autres pour exister et je n’ai plus peur de leurs hypothétiques réactions. Je suis. * J’embrasse ma douleur et invite toutes mes blessures d’humiliation à s’exprimer. Je ne refoule pas. Je me manifeste dans le présent, ma respiration consciente m’aide, je reconnais, maintenant, que mes résurgences appartiennent à au passé révolu et mes projections à un éventuel futur… Je me libère de mes illusions en pensant avec discernement. J’accepte mes souffrances et les laisse partir au gré de ma respiration. * Je remercie pour mes prises de conscience. Je m’emplis d’Amour pour moi, ma déité et ce Tout merveilleux. * Prenez le temps pour accueillir vos blessures, vous portez en vous beaucoup de souffrances qui méritent que l’on en prenne soin. Elles peuvent se traduire pour une douleur psychique mais également par une douleur physique. Apprenez à les écouter, voir, ressentir même si c’est au départ désagréable. Massez vous par la respiration mais également, physiquement, la partie du corps qui est douloureuse, c’est cela aussi, s’aimer dans sa totalité… Cela prend du temps. N’ayez pas peur de ne pas réussir à vous libérer de suite de vos douleurs, la persévérance, la patience, l’Amour pour soi, l’absence de jugement, et le discernement vous aiderons. Ayez de la compassion pour vous ! Et peu à peu, vous briserez vos propres chaînes. <3

Céline Maitrī (25/01/15)

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