Les relations
L’Amour, l’essence de toute chose, est une osmose énergétique. C’est de l’interaction qui se réalise ici-bas sous forme de relation. Les Êtres interagissent entre eux, avec leur environnement pour se découvrir et s’élever. Les relations ne sont donc que des manifestations d’Amour divin (même si l’Être en est bien souvent inconscient).
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Il n’existe pas de hiérarchie dans l’Amour ni dans les relations. L’amour du couple, dans la famille, amical, autre ne sont que des formes pour s’expanser soi. Mais ces formes ne définissent pas l’Amour ni ce qui relient les énergies entre elles. Aucune relation ni aucune forme d’Amour n’est plus haute ou plus importante qu’une autre…
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Toute relation, même brève, est un cadeau peu importe si cette relation peut s’avérer douce ou douloureuse, ouverture du Cœur et/ou amenant à l’expression de ses distorsions.
Chaque relation est une offrande pour se révéler dans sa verticalité mais aussi pour mettre en Lumière ses parts d’ombre. Toutes ces personnes croisées, choyées, rejetées ne parlent que de soi, de là où l'Être en est et de ce qu'il y a à sublimer.
Toute relation est une bénédiction qui vient répondre à ses appels intérieurs, à son Âme pour davantage grandir. C’est relation sont des germinations ou des réponses, ce sont des propositions pour qui sait écouter et accueillir.
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Nombreux n’ont pas conscience que ces interactions sont toutes précieuses pour l’Être. Les relations sont des unions énergétiques puissantes qui n’ont pour seul but de répondre à la mission de l’Âme ici-bas. L’univers met tout en place pour que chacun puisse expanser. Et c’est à travers l’autre, que l’Être peut autant se découvrir, expérimenter, aimer et s’élever.
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Les relations qui blessent
Ce qui peut paraître déstabilisant pour nombreux, c’est que toutes les relations sont des dons d’Amour de l’univers et démontrent aussi, bien souvent, un lien d’Amour puissant qui relie deux Âmes (même si dans cette vie elles sont dans l’ignorance de cela). Ainsi, pour expérimenter ou se défaire d’une distorsion qui l’entrave, l’Être a besoin d’être blessé ou de blesser, il lui est donc nécessaire d’avoir en face des lui des Êtres qui vont venir l’atteindre ou qu’il peut atteindre. L’autre répond donc juste à une demande et/ou accomplit son rôle dans un contrat d’Âmes…
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Dans ses relations, l’Être va exprimer de lui ses distorsions parfois jusqu’à son paroxysme. Il va ainsi être blessé en profondeur : dénigré, jugé, violé, soumis, trahi, abandonné, rejeté, humilié, meurtri, offensé, oppressé, persécuté, etc (elles sont nombreuses les blessures que l’Être peut expérimenter !). Le rôle de l’autre est donc de faire en sorte que l’Être se sente victime et se mette en déséquilibre dans une souffrance, il expérimente ainsi une distorsion pour ensuite la transmuer. Les blessures les plus grandes qui semblent causées par l’autre ne sont donc pas des actes critiquables mais admirables… Sans cet autre, l’Être ne peut s’élever.
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L’Être peut aussi prendre le rôle de l’oppresseur soit dans son réactionnel face à une blessure ou par mécanisme par rapport à ses propres distorsions. L’Être peut ainsi se montrer dominateur, manipulateur, tortionnaire, menteur, blessant, maltraitant, humiliant, etc (autant de formes et de façons d’exprimer la prise de pouvoir). L’Être est ainsi dans l’expression du despotisme, il a donc besoin de l’autre pour le soumettre. Et tant que l’Être ne transmue pas cela, il va attirer à lui des personnes avec qui il y a une résonance dans ses comportements. Ce n’est pas non plus à juger, l’Être en étant dans la domination va s’acheminer vers la rédemption (voir le texte « Rédemption » ) et tendre à développer des vertus. Là aussi, sans cet autre, l’Être ne peut s’élever.
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Les relations qui blessent sont souvent chaotiques et douloureuses pour l’Être. Cela amène des sentiments et émotions très vives et bien souvent nocives. Les Êtres se retrouvent alors dans des liens d’attachements. Mais ceci est juste car c’est par ce réactionnel que l’Être expérimente et met en Lumière ses souffrances et donc ses blessures. Ce n’est qu’ainsi qu’il peut transmuer un déséquilibre. Et bien souvent l’univers amène autant de personnes que nécessaire en montant crescendo le réactionnel pour pousser l’Être à se libérer.
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Les relations qui blessent sont donc d’incroyables opportunités de délivrance. Elles sont à comprendre dans leur substance initiale. Pour ce faire, l’Être a à changer son regard sur ces relations et aussi à transmuer les liens d’attachements (voir le texte « Transmuter les liens d’attachements »). L’Être va ainsi apprendre à honorer ces relations qui le chahutent. Les plus grands instructeurs sur soi-même sont ceux qui nous mettent le plus à mal !
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Répulsion et attirance
Lorsque l’Être est dans la répulsion ou l’attirance, il expérimente, dans les relations, ce qui le coupe de l’Amour. Il intervient en particulier sur le jugement (juger catégorise et sépare en coalition/entente ou rejet/exclusion). L’Être va ainsi comprendre les attentes, les projections, les peurs et/ou fantasmes qui entravent son regard. L’Être se retrouve alors face à une distorsion de conscience qui bloque les perceptions de son esprit mais aussi face à son ignorance et l’emprise de son ego (qui divise les Êtres).
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Lorsque l’Être se retrouve dans la répulsion cela va venir faire écho à ses croyances, principes, opinions, valeurs, perceptions, idéaux, attentes, envies, besoins, fantasmes, peurs, etc. L’Être réclame de l’autre qu’il vienne répondre à ses demandes (plus ou moins conscientisées) et, cet autre, n’y accède pas (ne lui donne pas ce qu’il veut) et/ou ne correspond pas à l’idée qu’il s’est fait de l’autre par rapport à ses projections et/ou lui semble trop différent et cela le dérange voire l’insupporte (et le confronte à ses croyances, valeurs, etc) et/ou il vient lui révéler un déséquilibre refoulé (la déstabilisation le met en fuite ou dans l’attaque) et/ou il vient faire résonance à une peur/traumatisme inconscient.
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L’autre est ainsi exclu et l’Être se rétracte en lui-même. Il peut se montrer alors dans la critique, les reproches, le jugement « négatif », la comparaison, les accusations, le dénigrement, la médisance, le mépris, etc. Il condamne l’autre de sa propre intolérance, intransigeance et rigidité. Il est dans la séparation puisqu’il est incapable d’accueillir l’autre dans sa totalité. Il met à distance ce qui ne lui plait pas, le gêne ou l’importune. Il va y voir de l’incompatibilité et/ou du désagrément dans ce qui lui semble imparfait, intolérable ou trop discordant.
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Dans la répulsion, l’Être ne peut pas honorer ni aimer l’autre puisqu’il y a aversion et éloignement. Le regard de l’Être s’attarde sur les dissemblances ou ce qui vient heurter ses systèmes de croyances, idéaux, perceptions, blessures. Il maintient l’autre à distance pour se conforter autant dans son bon droit (il légitime son rejet) que l’enfermement dans ses convictions. Il ne voit pas l’autre pour ce qu’il est. Il ne voit pas la perfection de l’Âme dans sa manifestation incarnée. Chaque Être apparait ici-bas en fonction de sa mission d’Âme, ainsi sa personnalité, son physique, ses distorsions, qualités, etc sont d’une justesse qu’il est bien difficile de concevoir. Tout ce qui fait l’Être sur Terre est en corrélation avec l’expérimentation de l’Âme… et c’est parfait. Ce qui peut sembler dissonant n’est en réalité que l’expression de son ignorance face à l’autre. Lorsque l’Être perçoit ou même ressent les déséquilibres de l’autre, remarque comment par ses différences cela vient le heurter dans ses conceptions et sensations, il peut déjà comprendre que la différence n’est qu’une vue de l’esprit et cela montre alors son attachement à ses croyances, valeurs, etc. Cela révèle aussi qu’en étant dans la répulsion, l’Être est dans la distorsion, la séparation, le jugement et/ou dans l’expression d’une blessure et qu’il a à transmuter cela. Et puis, avec de la hauteur et du Cœur, l’Être peut se montrer alors ému par l’autre autant dans ces dissonances que son harmonie. Sans être aveugle, il ne va pas rester bloqué sur ce qui les sépare mais va plutôt cultiver la beauté de l’autre et ce qui les réunit.
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Lorsque l’Être est dans l’attirance, il est dans l’aveuglement. Son ego interprète des sensations physiques, des ressentis, une reconnaissance et/ou encore l’autre est perçu comme correspondant et s’accordant à ses croyances, valeurs, idéaux, fantasmes, etc. Il voit l’autre par rapport à ce qui se conforme à ses systèmes de pensées et ce qui semble coïncider avec lui. Il est alors dans le jugement « positif », la flatterie, l’empressement, la complaisance, la séduction, l'éloge, etc. Il n’aime pas l’autre pour ce qu’il est mais pour ce que cela lui renvoie et lui apporte (il ne donne pas ni ne reçoit, il prend). Par cette attirance peut jaillir une forme d’admiration, fascination, obsession, passion, etc. Il n’y a pas d’amour (ou il a été perverti) mais un attachement voire une forme de fanatisme. Dans cette projection fantasmagorique de l’autre, l’Être peut se ferrer seul dans son illusion et l’entretenir ou, l’image qu’il s’est faite s’écorne et se dégrade, se transformant bien souvent en répulsion, déception, frustration et rejet.
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Dans l’attirance, l’Être est enfermé dans une perception faussée de l’autre, il ne le voit pas dans sa totalité, il n’est que dans une projection mentale de l’autre mais aussi du lien et de la relation. L’autre lui sert alors pour combler ses attentes, manques, besoins, ou vient le conforter dans ses idéaux, fantasmes, principes. Il est souvent difficile pour l’Être de changer son regard car cette attirance apporte des bénéfices auxquels l’Être est fortement accroché (donnant parfois un sens à la relation ou même à sa vie). Sortir de cette vision tronquée, c’est accepter de sortir de son attirance pour accueillir l’autre dans ce qu’il est, approuver les différences et la liberté d’être de l’autre. C’est cesser de se mirer dans l’autre (qui est devenu un faire-valoir de son orgueil), l’Être a donc à se détacher de son ego qui le manipule et lui met des œillères. L’Être a aussi à sortir de la notion de perfection qu’il s’est fabriqué pour se positionner dans le simple accueil de l’autre. Tant mieux, s’il y a des points communs et des similitudes mais ce n’est pas cela qui donne la qualité d’une relation !
* Il est aussi ferré dans une perception erroné de l'amour. La relation qui se noue dans l'attirance va venir l'émoustiller au plus profond de lui et l'Être va interpréter l'attirance comme un absolu d'amour. Il se nourrit donc de l'attirance et donc de la relation à travers l'autre pour combler ses parties manquantes. Il lui est alors difficile d'admettre qu'il confond attirance et amour. Pour sortir de l'attirance, l'Être a donc à reconnaître qu'il fantasme l'amour et qu'il se recherche en réalité, en l'autre. Il ne sait donc pas aimer. Il a donc à aller au devant du vide abyssal qui l'habite...
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Les relations qui soutiennent
L’Être s’épure et transmute l’univers à travers sa propre expérience. Souvent, ici-bas, cela se réalise par le biais de nombreuses souffrances qui le chamboulent, le font tomber, l’atteignent. L’Être est alors entouré, sur son chemin, d’Êtres qui vont le soutenir, lui apporter l’aide dont il a besoin, lui dévoiler des « solutions » ou même lui ouvrir son regard. Ces relations sont des boosteurs !
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On peut repérer des soutiens impromptus, ponctuels, s’ils peuvent apparaître dans l’entourage de l’Être, cela concerne davantage des relations moins « personnelles » cela peut être des inconnus croisés, des collègues de travail, et. Ces personnes vont exprimer, agir ou se comporter d’une façon où l’Être va y lire une réponse, un signe, une proposition. Pour l’Être qui sait écouter, il va pouvoir puiser dans toutes ses interactions des aides précieuses pour son évolution. Quelle grâce, cette complicité des Âmes et de l’univers !
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Il existe aussi des relations plus « intimes » où l’Être va trouver auprès de ces autres, de la bienveillance, un réconfort, de la solidarité et parfois même une collaboration consciente pour s’élever ensemble. Ces relations se trouvent rarement dans le cercle familial ni même le coupe (là où il y a beaucoup de karma et de blessures) mais pas impossible (quand les liens d’attachements se nettoient ou ont été nettoyés), elles prennent souvent forme dans le cercle amical. Ce sont des relations assez particulières, elles sont très fortes dans la matière et c’est dans cette proximité et confiance que le soutien et le partage se posent. Elles sont rarement là pour une vie (même si cela arrive), ces relations arrivent de façon inopinée et cessent de façon aussi naturelle qu’elles se sont installées. Leurs forces s’expriment le temps d’un passage.
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Les relations d'Amour
L'Amour sur Terre peut se manifester sous différentes formes : dans la famille, le couple, l'amitié ou encore dans toute interaction avec un autre...
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Mais l’Être aime-t-il lorsque son sentiment au lieu d’aller vers l’ouverture exponentielle s’affaiblit peu à peu jusqu’au point irrévocable de cesser d’aimer voire de haïr et/ou de rejeter ? Sait-il aimer lorsqu'il est susceptible d'être dans la fermeture de la haine, le mépris ou l'indifférence ? Aime-t-il lorsqu’il est dans le besoin d’aimer, d’être aimé ? Aime-t-il lorsqu'il est passionné ou qu'il s'entiche autant de l'autre que de la relation ? Quel amour porte-t-il ? Pourquoi s’enflamme-t-il ? S’éteint-il ? Que veut-il donner à travers ces relations ? Que veut-il SE donner ? Qu’est-il prêt à recevoir ? A accueillir ? Honore-t-il l’autre ? L’Amour ? Dans quel conditionnement est-il cloisonné ? Dans quelles attentes ou même envies est-il enfermé ? Dans quels fantasmes ou idéaux de perfection est-il enclavé ? Pourquoi aime-t-il ? Pourquoi est-il dans cette/ces relations ? Quels sont ses excuses et limitations ? En quoi l’Amour le porte-t-il à surpasser ou à se contenir ? Où est l’amour ? Où sont les brides ?
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L’AMOUR, ici-bas est en sourdine parce que l’Être est couvert de distorsions qu’il a à expérimenter et transcender. L’ « amour » qui va vivre, peu importe sa forme (amicale, familiale, couple ou autre), va se manifester avec des attentes, besoins et manques. Alors, l’Être « aime » sous conditions et lorsque les conditions ne conviennent pas/plus, il rejette. De ce fait, ces relations sont bien souvent décevantes, fades, frustrantes, maltraitantes, violentes, avilissantes, etc ou passionnées, dévorantes, obsédantes et dans la dépendance. En réalité, l’Être n’aime pas, il est la manifestation de ses déséquilibres et conditionnements, il réagit à travers l’ego individuel et collectif.
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Pour autant ce « non amour » n’est pas négatif puisqu’il est la porte d’entrée de l’expérimentation des blessures et distorsions. En étant dans l’illusion de la séparation, l’Être peut s’éprouver dans le chaos. Puis, lorsque l’Être entame son chemin « ascensionnel », il s’ouvre peu à peu à la Conscience et l’Amour divin. Il a donc à ôter toutes les chaines qui l’empêchent d’Aimer (et elles sont nombreuses !). Nombreux travestissent l'Amour parce qu'ils sont enfermés dans des attentes, fantasmes, manques, besoins et fourvoiements. L'Être à en sortir afin de laisser s’épanouir l’Amour à travers lui.
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L’Être est coupé de l’AMOUR qu’il porte, du don-recevoir car il est dans le déni de lui-même. C’est en se tournant vers lui, qui peut ouvrir les portes de son Cœur et ainsi déverser l’Amour à l’intérieur pour qu'il rejaillisse à l’extérieur de lui.
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Les relations d’Amour sont donc avant tout des miroirs lui montrant ses cuirasses (révélant ses déséquilibres) qui a lui-même construit. En étant dans le « non amour » dans ses relations (et plus particulièrement dans celles parents-enfants et de couples), l'Être peut alors arpenter un chemin de délivrance pour se délester et ensuite se diriger vers un Amour plus pur.
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Dans le couple, l'Être a à sortir de la recherche de l'amour unique : âme-sœur, moitié, flamme jumelle, etc. L'Amour ne se hiérarchise pas donc AUCUNE relation, lien n'est plus haut qu'un autre. C'est primordial à comprendre pour ne pas se laisser berner par l'ego. Le seul et absolu AMOUR qui existe est dans l'AMOUR lui-même, c'est-à-dire dans l'exaltation de sa propre essence. Pour autant, l'autre, le lien qui les réunit est le révélateur de cette émulation d'Amour. L'autre lui permet de s'éveiller. Ce qu'il y a à comprendre, c'est que l'Amour permet de s'ouvrir dans son Coeur pour accueillir ses déséquilibres et les transcender. L'Amour est alors un phare dans la nuit lorsque l'ego chahute et que les distorsions se révèlent. Chaque relation de couple est une proposition d'élévation. Nombreux vont dénigrer leur relation précédentes pour aduler la nouvelle, ils idéalisent alors la relation.. et rentre dans un jeu d'ego (et de leurre). Aucune relation de son existence (passé ou à venir) n'est plus belle ou forte qu'une autre. La comparaison n'est que de l'ego. Toutes les relations sont sacrées car elles servent à équilibrer et à faire grandir l'Être.
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Pour goûter sur Terre l’Amour divin, l’Être a à s’arracher à lui-même afin de sortir des simulacres d’amour. En s'épurant, il peut alors laisser place à l'AMOUR qui peut l'amener dans la haute expression de son Être. L’AMOUR est l’illimité. L’AMOUR n’est pas tiédeur. L’AMOUR est hors de tout prétexte, excuse ou justification, il sort du « moi » (l’ego, lui, empêche l’amour… ou en donne l'illusion). L’AMOUR n’est pas romantique ni fleur bleue ni bisounours. Si c’est à l’eau de rose en bas, vue tout ce qui s’y joue, cela est un leurre. L'AMOUR ne fait pas non plus mal, n'est pas blessant ni frustrant (ce sont les déséquilibres de l'Être manipulés par l'ego qui amène cette perception erronée). L’AMOUR est au-delà des messages spirituels, émotionnels et corporels. Bien au-delà. Parce qu’il n’y a pas de message. Parce que c’est complètement vide. Parce que c’est plein.
* Les relations d’Amour permettent à l’Être d’unifier la dualité et d’harmoniser son féminin et masculin, le haut et le bas. L’Être est alors hors des peurs égotiques, des fantasmes, espérances et restrictions. L’Être se crée et crée l’Amour. Il a donc à sortir des concepts de l’amour, du couple, des relations véhiculés ici-bas. Si rien n’est nouveau alors l'Être est un prisonnier, peut-être heureux mais pas libre… L’AMOUR fait s’effondrer les carcans. Il est nécessaire que l'Être soit prêt à lâcher toutes ses croyances et se pousser toujours hors de lui. L'Amour sur Terre est à enfanter...
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Lorsque l’Être est animé par l’Amour divin, tout son Être s’embrase. Il honore alors l’Amour, l’autre, les autres. Il n’y a alors pas de choix ni de contrainte encore moins de dépendance. Il n'y a pas non plus de hiérarchisation d'amour, il n'adule donc pas sa relation par rapport aux autres (opposer et comparer), l'Amour qui jaillit à travers lui encense l'Amour et toutes les relations offertes. L’Amour est évidence. C’est cesser de voir l'autre avec un regard critique c'est-à-dire comme un être imparfait ou déficient ou encore avec accoutumance c'est-à-dire dans l'admiration, la passion et la convoitise. Il ressent les autres avec son Cœur, dans toute leur dimension et leur quintessence, il s'émeut de leur présence et les magnifie. L’Amour est une grâce, une bénédiction. L’AMOUR est au-dessus de tout ce que nous sommes parce qu’il est dans tout ce que nous sommes. L’AMOUR est la fin et le début. L’AMOUR unit. L’AMOUR est la solution… Et lorsque l’Être le comprend, son seul guide est cette flamme incandescente qui le consume...
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Alors l'Amour à travers le « deux » permet l'évolution commune et de l'Amour lui-même. Les Êtres se réunissent pour honorer et cultiver la beauté de ce qu'ils sont et sacralisent l'Amour.
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La relation d'Amour est donc d'une importance capitale pour l'évolution de l'Être. En aimant l'autre, les autres, il équilibre l'intérieur-extérieur et va aussi développer l'Amour sur Terre et ainsi être un collaborateur du réencodage de la planète et de l'univers. Cela éveille aussi son énergie dans son essence qui l'amène à un retour à la Source. Il se transmue dans la Conscience de 'l'Amour.
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Aucune relation est à sous-estimer, à préférer ni même à rejeter, elles sont toutes des manifestations d'Amour pour révéler à chacun son essence même. Il appartient donc à l'Être d'ouvrir son regard pour percevoir chaque interaction comme l'expérimentation et l'expression du divin. Toute relation est une fragmentation pleine de l'univers en expansion. L'Être a donc à honorer chaque relation comme le plus précieux cadeau que la source lui offre. C'est avec l'autre, le « deux » que se trouve le « un » et donc le « trois » ...
Céline (04/18)
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