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Obsession sexuelle et avidité d’orgasmes

Une extraordinaire et magnifique puissance siège dans la sexualité de l’humanité. Mais lorsqu’elle est dans la distorsion, elle peut se caractériser par l’obsession et la luxure. La sexualité étant alors amalgamé à une arme, au viol, la maltraitance, la débauche et les plaisirs lubriques. La puissance sexuelle s’en retrouve contenue et condensée dans le bas ventre. L’énergie ne circule pas, ne s’étire pas, ne s’étend pas. Elle s’agglutine, stagne et véhicule alors des messages erronés à la tête. L’ego va interpréter cela et va induire à l’Être une envie insatiable de se satisfaire. Il devient obsédé par l’orgasme et les plaisirs de la chair.

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L’Être ne fait pas l’amour, il fornique. Il se masturbe avec et dans l’autre, dans un mouvement de va et vient qui frotte les sexes. Il fantasme, se met en scène. Il s’excite.

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Dans cette sexualité liée à l'ego, l'Être est avide et en quête d'orgasmes. Cela l’obnubile et le possède. Or, cette sexualité est vile et vide. Peu importe les fantasmes qu’il peut créer, les mises en scènes qu’il peut mettre en place, ses ébats sexuels sont de l’ordre de la masturbation lubrique (même s’il peut revendiquer que c’est de l’amour !). Cette sexualité le laisse dans une insatisfaction permanente car cet orgasme mécanique ne le remplit pas en totalité ni ne le traverse. Cela stagne en lui. L’Être est donc à la fois dans l’assouvissement (puisqu’il cède à son obsession) et la frustration (car il est rassasié pour une courte durée voire pas du tout. Quelque chose lui manque, ce qui gonfle sa faim et l’envie perverse de recommencer à se surexciter).

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Il ressent par son corps, une envie de libération sexuelle et de se déployer,sauf qu’à travers le prisme de l’ego et en distorsions, cette quête de libération va se transformer en obsession de se vider (de manière plus prononcé pour un homme) ou de se remplir (de manière plus prononcé pour une femme). Cette idée fixe va complètement l’envahir au point qu’il n’aura que ça en tête, la seule solution alors que l’Etre trouve, c’est soit la masturbation individuelle, soit l’exagération de ses fantasmes assouvis ou non (avec une énorme part de frustration) ou encore, soit d’avoir un-e partenaire où il va se masturber avec et dedans. Quoiqu’il en soit, il va chercher à libérer la pression qu’il a autant dans le corps que dans la tête et c’est en particulier par l'orgasme qu’il évacue le trop plein.

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De là, multiples déviances en découlent. Elles germent dans l’esprit de l’Être et le dirigent ensuite dans l’action corporelle. Ces déviances commencent par des fantasmes, scénarios qui ont pour but de l’exciter. Elles peuvent prendre forme et se traduire par des actes sexuels qui ressemblent à une norme tolérée mais pervertie par les pensées stimulantes et lubriques ou, de manière plus ou moins assumées, s’exprimer dans des jeux de luxure et de dépravation. Le risque de ces déviances c’est qu’elles ne satisfont que partiellement l’Être qui se retrouve soit rongé par ses fantasmes qu’il ne réussit pas à assumer et à exprimer et/ou il se retrouve dans la culpabilité de ses pulsions sexuelles et/ou il ouvre la boite de pandore et se laissent guider par ses bas instincts et se retrouve bien souvent avec des fantasmes qui montent crescendo dans les distorsions (certains allant jusqu’à la torture et meurtre pour s’assouvir). Il est dépendant de son avidité.

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Dans la satisfaction par le sexe, l’Être ne se rend pas compte qu’il est dirigé par des pulsions obsessionnelles qui sont transmises par l’ego. L’ombre le commande et se nourrit de ses déviances, de ses plaisirs lubriques et son avidité sans fin. Il est manipulé.

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Nombreux ne se rendent pas compte que leur sexualité est violente parce que c'est leur norme et que cette sexualité est transmise ainsi depuis des générations. La sexualité violente est induite par de l'excitation physique.

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Pour sortir de son obsession sexuelle, l’Être a d’abord à reconnaître qu’il est en déséquilibre dans sa sexualité et qu'elle n'est ni satisfaisante ni épanouissante. Cette dernière n’est alors que le reflet de ses propres blessures mais aussi de distorsions collectives. L’Être a à nettoyer son corps et son centre énergétique. Il a à remettre de la mouvance à l’intérieur de lui. Il a à purifier ses pensées et à se connecter à son cœur. Il à éveiller l’Amour dans ses relations. Quand l’Être aime, il est dans le désir de partage. Il fait l'Amour et le manifeste sur Terre.

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L’Être a aussi à comprendre que l’orgasme est une forme de plénitude et de lâcher prise suprême qui n’existe pas dans l’orgasme mécanique (qui lui est une pâle copie de l’exaltation divine). Il a donc à sortir, avec toute sa volonté, de ses pulsions et ses pensées lubriques qui l’entravent pour être dans le don et le recevoir du cœur, sans attente ni objectif.

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Il a aussi à sortir de la culpabilité de la jouissance. L’image pervertie du sexe à amener à la chasteté. Cette malversation a induit que sexe était mauvais, sale et perdition. L’Être peut s’ouvrir à sa sexualité dans son simple et pur ressenti qui touche son âme pour rejaillir dans son corps. Cette sexualité est dans aucun extrême (ni abstinence ni salacité), elle ne répond a aucun besoin psychique ni physiologique, elle est offrande, c’est son essence qui se distille. La sexualité est sensuelle, voluptueuse et généreuse.

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La sexualité n’est pas une fin en soi mais une forme d’expression et d’expressivité de l’Amour de l’autre, pour l’autre, de soi, pour soi. C’est un mélange d’unité, du deux et de la trinité. C’est une mouvance fractale qui raccord et unifie. Avec la sexualité et par son corps, l’Être fait le mouvance de la forme au sans forme et peut se connecter au cœur du divin…


Céline (06/18)

https://www.desvaguesalame.com/


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