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L’incarnation est une expérience corporelle…

L’Être ne peut pas vivre pleinement l’expérience de l’Âme, la sainte trinité ici-bas (Corps-Âme-Esprit) tant qu’il fuit dans sa tête et sa « spiritualité ».

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Redescendre dans le corps. L’Être incarné sur Terre, pendant ce laps de vie, est « humain ». L’Âme vit l’expérience humaine pour s’expanser et transmettre. L’expérience humaine n’a de « sens » que dans la pleine présence dans le corps.

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Et ça peut faire « mal » d’y redescendre. Le corps nié porte les stigmates de l’ignorance de l’Être. Le corps est chargé de ses blocages, refoulements, dénis ; il endure… S’ouvrir à son corps, c’est oser sortir du contrôle, c’est alors ressentir sa propre impuissance, des « vérités » qui sont douloureuses car ces souffrances corporelles sont des émotions refoulées depuis bien longtemps. Bien des frustrations, blocages remontent même à la vie utérine et nombreux d’entre eux se transmettent même génétiquement, de générations en générations…. Certains maux du corps sont même devenus tellement habituels que l’Être ne se rend même plus compte de ses douleurs, il s’y est accoutumé….

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L’Être ne peut pas pleinement vivre son incarnation sans embrasser le corps. Le lâcher prise, l’abandon ne peut se réaliser que par le corps. Et cela commence par le ressentir dans sa globalité, de la cime de la tête jusqu’à la pointe des pieds. Il s’y est glissé des messages ankylosés qui attendent d’être entendu ! Ressentir les douleurs, blocages, tensions, crispations, maladies, allergies, etc et apprendre à les dénouer un à un. Ressentir pour aller aussi jusqu’à écouter les souffrances anesthésiées auxquelles l’Être s’est habitué… Accueillir alors les décharges musculaires, les surplus émotionnels qui s’en dégagent quand ils sont (enfin) écoutés, les mouvements hors contrôle qui s’expriment quand la porte s’ouvre, etc. Puis, comprendre les messages s’en en chercher foncièrement l’origine, entendre simplement et aller dans les recoins de son corps, autant de plaies béantes que de cicatrices. De la sublimation, un nouveau message est envoyé au corps, aux cellules. Ce nouveau message passe alors par l’action : apprendre comme un nouveau venu à découvrir son corps : apprendre à respirer, boire, manger, marcher, parler, danser, sentir, goûter, voir, entendre, toucher, déféquer, faire l’amour, etc. Être patient, le remodelage de ses cellules demande du temps, de l’endurance et de l’Amour pour son incarnation… <3

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S'ouvrir alors dans son corps par la grâce. Le corps est souple, ondulant, sensuel. Il est fort, énergique, porteur. Le corps permet de donner, recevoir. Il relie aux autres, à la Ciel, la Terre. Le corps respire l'Âme...

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C’est par le corps que l’Être apprend la connaissance de la nouvelle humanité, celle qu’il dessine pour cette divine planète et qu’il lègue aux enfants de ce monde.

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C’est par le corps que l’Être apprend à jouir de son humanité. Lorsqu’il y a communion dans l'incarnation, il y a abandon... La pleine présence apporte l’expansion de l’Être. Ne pas oublier que le « ici maintenant » c’est le corps qui l’enseigne. Pleinement dans le corps, alors l’Être s’axe dans son Âme et plus « haut » encore. Corps. Âme. Esprit…

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L’ouverture du Cœur n’est pas suffisante, le corps ouvre sur l’Harmonie. C’est de la blessure que jaillit la lumière, c’est de la blessure que jaillit le nouveau, c’est du déséquilibre que naît l’équilibre. La porte des cieux est sa propre incarnation… <3


Céline (24/10/16)

https://www.desvaguesalame.com/


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