Lorsque les déséquilibres déforment l'écoute, la communication et nuisent aux relations
Lorsque l'Être est habité par des déséquilibres, ils le contrôlent. A travers lui, son enfant intérieur, ses ancêtres, les conditionnements collectifs vont prendre l'ascendant sur lui et l'amener dans des réactionnels où l'Être va rejouer des mécanismes qui entretient, inconsciemment, autant les déséquilibres que les divisions.
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Par ses peurs, l'animosité et toutes les émotions qui le traversent, l'Être est formaté à avoir certains comportements vis à vis de l'autre. Ainsi, les déséquilibres de l'Être vont l'amener, à travers l'ego, à déformer ses perceptions, notamment l'écoute afin de laisser l'Être dans ses réactionnels et mécanismes connus et nécrosés. L'Être est alors dans des comportements où il va déclencher de la violence chez lui et chez l'autre afin d'engendrer des situations conflictuelles et violentes (venant coller et perpétuer des comportements qui viennent faire écho à ses déséquilibres mais aussi des conditionnements collectifs).
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L'ego contrôle alors toutes ses perceptions (voir texte « Involution et évolution de l'humanité, quand tout se joue dans le corps »). Ainsi l'Être va interpréter des mots et attitudes en prêtant des intentions néfastes et oppressives à l'autre. Son écoute va être déformée et il va entendre des paroles et des idées qui n'ont pas été exprimées par son interlocuteur mais que l'Être va imaginer avoir entendu. Les mots sont mélangés et additionnés aux croyances inconscientes que l'autre empiéterait sur sa liberté et pourrait avoir des arrières-pensées nocives. Ce qu'il entend et voit est alors toujours hostile. Les relations ne peuvent pas être paisibles dans des perceptions tronquées.
* L'Être se sent incompris, rabaissé, maltraité, non respecté, rejeté. Ces perceptions erronées amène alors l'Être à mettre à distance l'autre. Il peut alors s'enfermer dans la colère, la tristesse, le ressentiment. Sa souffrance et ses déséquilibres sont alors des armes. Ainsi, la déformation de ses perceptions va provoquer de la violence par ses réactionnels qui vont « attaquer l'autre » afin de pousser ce dernier à s'exprimer lui aussi violemment (verbalement et/ou physiquement). Il contraint donc l'autre à tenir un rôle d'oppresseur ce qui va asseoir et conforter l'Être dans ses déséquilibres et réactionnels qui en découlent. L'Être est donc manipulé par ses déséquilibres et conditionnements (et leur est fidèle) et va aussi manipuler ses interlocuteurs afin qu'ils réagissent eux-aussi. Il agit aussi de façon primaire et archaïque.
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L'Être a donc à percer ses perceptions, c'est-à-dire déchirer le voile de ses sens instrumentalisés par ses déséquilibres. Il a à sortir de la fidélité à ses ancêtres et donc aux mécanismes séparateurs par peur de rejet clanique. (voir texte « Les blessures et l'angélisme : le rejet »). Il a à prendre conscience des conditionnements collectifs qui le formate à la division Il a aussi à transcender ses instincts archaïques qui l'amène dans des pulsions violentes.
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L'écoute commence par soi. Qu'est ce qui se passe dans l'Être lorsque, dans l'interaction avec l'autre, sa paix intérieure se retrouve dans le tourment ? Est ce l'autre qui l'attaque ou serait plutôt lui qui perçoit de l'attaque par ses déséquilibres ? Et si l'autre est réellement dans un comportement violent vis-à-vis de lui, est ce juste de répondre par la violence ? S'il hausse le ton, rejette, s'emporte, accuse, s'offusque, etc, il est dans un réactionnel qui révèle SON déséquilibre (et cela peu importe l'attitude en face). Ecouter, c'est donc entendre ce déséquilibre et le comprendre pour pouvoir se repositionner. L'écoute est donc liée à sa capacité à discerner et à se responsabiliser. Elle appelle aussi à canaliser comme transmuter ses réactionnels et sa violence. Il est indispensable que l'Être soi maître de lui s'il souhaite être dans une véritable justesse. C'est aussi par la maîtrise de soi que l'Être écoute et communique une musique de cœur...
Céline (mars 2019)
Image : Beinzaiten
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