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Le viol : manipulation, chaos et séparation

Le viol est une profanation énergétique (corporelle et/ou psychique) qui entrave un processus d’expansion en privant toutes libertés. Le viol n’est pas seulement une pénétration, c’est une possession. L’être est ainsi contaminé par une autre énergie qui le ronge et s’en nourrit de l’intérieur. Sa matrice véhicule alors la peur, la stagnation et gangrène toutes ses créations. Le viol est contre nature, c’est une grave atteinte à la Vie, au souffle divin. Le viol corrompt l’œuvre sacré.

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Le viol est un écho à la transgression originelle qui a fait basculer l’univers dans la division, cela a ainsi rompu l’équilibre de l’unité où les Êtres, les énergies, en osmose, s’entrelaçaient et s’entremêlaient les unes aux autres. Des énergies en violant d’autres énergies, les ont possédées, réduites en esclavage et les ont manipulés pour satisfaire leur soif avide de pouvoir. La pureté s’est retrouvée souillée. L’innocence est devenue dépravation.

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La Terre a été profanée par ce blasphème. Elle a été parasitée et en porte encore les stigmates. Dans un processus de réminiscences et de remémorations, elle revit le trauma dans sa créature humaine. Ainsi, l’humanité se viole, se maltraite, s’avilie et se souille. La Terre est chaos. Le viol prive alors de liberté, impose et prend l’ascendant sur l’autre, il coupe ainsi de l’harmonie, ne permettant plus cette réunion intime du don-recevoir. Les Êtres se sont séparés les uns des autres. L’autre est devenu soit un allié (possible) soit un ennemi (potentiel). Les rapports se sont conditionnés par des alliances et des ligues ; les Êtres se regroupant par intérêt (inconsciemment, bien souvent, et formatés dès la naissance), ils forment des coalitions familiales, amicales, professionnelles, sociétales, etc. L’autre pendant, c’est que tout ce qui n’est pas coalition est rejeté, les autres sont ainsi perçus comme des dangers potentiels ou des sources d’envie et de possession. L’autre n’est jamais vu pour ce qu’il est, il est choséfié. Les rapports entre les uns et les autres sont donc déterminé par la peur et le pouvoir.

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Le viol physique

Peu importe les mots employés : viol, inceste, abus, agression sexuelle, etc, il s’agit d’une pénétration physique qui a été imposé à l’Être. Le viol physique c’est aussi toute atteinte au corps sans qu’il n’y ait eu une autorisation de Cœur. Ainsi, une main aux fesses, les attouchements, une caresse ou un acte forcé, le devoir conjugal, pousser l’autre par la manipulation à une relation sexuelle, frapper, la pornographie, l’esclavage sexuel, etc sont autant de traumatismes violents pour l’Être.

Il n’existe pas de petits viols, ils ne peuvent être ni gradué ni hiérarchisé. Un viol reste un acte violent et destructeur. C’est une transgression qui vient toucher l’Être dans son intimité corporelle, dans sa profondeur mais aussi dans son intimité psychique. L’Être clive alors, sépare son esprit de sa chair, qui, par traumatisme, s’est renversé en corps de souffrance.

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Le viol psychique

C’est une prise de pouvoir sur l’esprit qui va souiller les pensées de l’Être, elles ne sont plus siennes mais perverties par l’autre. C’est aussi lorsque l’Être est contraint, souvent sournoisement et avec habilité, à penser, dire, faire, ce qui n’est pas en accord avec lui-même. Le viol psychique est donc un lavage de cerveau où est alors implanté dans l’esprit de l’Être des pensées, idées, attitudes, comportements qui ne lui appartiennent pas mais qui vont l’amener à suivre et obéir cette manipulation mentale relayée par son ego. L’Être bascule dans le trouble et la confusion et se dissocie de lui-même, il est alors coupé de son intuition et de son pouvoir créateur. Le viol psychique est accompagné d’emprise, l’Être ne sait plus penser par lui-même, il est conditionné et scindé de qui il est en réalité, dans le déni de lui-même. Le viol psychique va aussi séparer l’Être de son corps et son esprit. En se reniant, il se coupe de ses ressentis (le corps) et va trouver refuge dans sa tête (l’ego).

Cette forme de viol est devenue monnaie courante et usuelle dans les relations entre les individus. Cela est tellement banalisé et souvent imperceptible pour la majorité qui est conditionné au viol psychique dès le plus jeune âge. Tous les jours, les Êtres se violent ainsi en imposant leurs choix, leurs façons de vivre, leurs opinions, etc. Ils privent de liberté l’autre pour dicter leurs lois, règles, habitudes, jugements, croyances, convictions, envies, etc.

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Lorsque le viol sévit, à l’intérieur de lui, l’Être abusé sent bien la dérive qui a lieu, l’anormalité de ce qui est en train de se passer (même si parfois c’est inconscient). Il sent que quelque chose bascule mais le viol le tétanise. L’Être est alors lucide sur ce qui se passe mais tout en étant incapable d’agir parce que l’anormalité de la situation le met en état de choc et de stress qui ne lui donne pas la possibilité mentale de trouver dans son esprit les ressources lui permettant d’agir. A ce moment-là, c’est comme si le mental n’avait aucune pensée construite ou la capacité d’en imaginer pour faire face à cette violation. Cela fait partie de l’impensable, l’inconcevable donc l’impossible. Dans sa structure, c’est comme s’il n’était pas équipé pour faire face à cette atteinte. Il est dans une sorte de léthargie en étant conscient de la perversion de la situation. Ceci entraine un clivage corporel mais aussi psychique (ne pouvant pas se défendre physiquement et/ou psychologiquement, l’Être bascule dans le déni). Le viol étant contre nature, l’Être se retrouve alors prédisposé à subir. Le viol est caractérisé par l’impuissance et l’incapacité d’agir ce qui met l’Être dans un état de confusion qui fait qu’il a l’impression d’être complice ou d’avoir accepté le viol. C’est le double traumatisme du viol car cela entraine culpabilité, honte, déshonneur, dégoût, etc. Profondément seul dans sa souffrance, incompris et meurtri, l’Être retourne alors la violence subie contre lui-même, il se dissocie de son essence et finit par se souiller lui-même. Et dans un mécanisme de défense réactionnel comme de survie, l’Être se met à l’abri dans sa tête et finit par rejeter son Êtreté mais également, bien souvent, ses corps (notamment physique mais aussi émotionnel). Il se déconnecte alors de ses ressentis et sa justesse.

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L’ambiguïté de l’autorisation

Le viol vient se confronter à l’innocence et naïveté de l’Être. Ainsi, dans sa propension naturelle à donner et recevoir, l’Être peut émettre une sorte d’autorisation à la pénétration de l’autre (physique et/ou psychique). Mais attention, la victime ne souhaite pas se faire profaner ! (Elle est dans l’ignorance de la profanation). L’oppresseur va jouer et détourner cette candeur pour justifier son viol, prendre l’ascendant sur l’autre et transgresser en toute impunité. Mais pour la victime cela va entrainer une confusion et une fracture en elle. Elle va ainsi se poser des questions qui vont l’emprisonner autant dans la culpabilité que le ressentiment et le rejet : est-elle légitime dans ses pensées et actes s’ils appellent à une violence envers elle ? A-t-elle été assez claire ? Est-ce qu’elle a provoqué ce viol ? Est-ce que c’est de sa faute ? Est ce qu’elle l’a cherché ? Est-ce qu’elle l’a même voulu puisqu’elle l’a permis ? Etc. Ces questions ne sont pas siennes, c’est l’empreinte énergétique de l’oppresseur qui se dédouane de ses actes et qui va amener la victime à prendre la responsabilité du viol ! Cela entraine un clivage avec son Êtreté, cela va se manifester sous forme d’autoflagellation, d’irrespect, de punition, de rejet et de clivage... L’Être va ainsi se maltraiter, se nier et s’oublier.

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Par le viol, l’Être se retrouve en un prisonnier solitaire, cuirassé dans ses souffrances. Si le monde est imbibé de viol , il le place dans le domaine du tabou, ainsi l’acte de viol est nié donc minimisé, dédramatisé, voire même toléré, justifié pire encore approuvé et encouragé… Le violeur est souvent ménagé, excusé voire encensé… Et ainsi le monde consent et maintient le viol, il prône la domination par son aveuglement. La victime est alors écrasée voire méprisée par ses pairs parce qu’ils ne veulent pas la voir ni reconnaitre la profanation qu’elle a subit. L’extérieur se voile la face et cela entraine chez la victime un sentiment d’isolement profond et de tristesse sans fond.

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Lorsque l’Être est imprégné du viol, son monde et ses perceptions s’en retrouvent faussées et perverties. Ainsi, la douceur se travestit en laideur, la caresse en sévices, les mots en arme. Tout perd du sens et les repères disparaissent.L’impuissance, l’incompréhension se transforment en acceptation, en complicité et en consentement. L’Être chute dans un état de choc post-traumatique. Il est dans une insécurité insupportable et surtout ingérable. De là, il peut basculer dans la violence, la punition, la soumission, la domination, l’automutilation, les déviances (notamment sexuelles), les troubles, les tocs, les peurs, toutes sortes de manifestation où le traumatisme du viol qui a été refoulé va venir le hanter dans son quotidien. L’Être peut sombrer dans la victimisation ou se transformer en oppresseur ou encore se perdre dans une quête de justice et de vengeance. L’Être navigue souvent dans tous ces cas de figures. Il est dans le rejet de lui mais aussi de l’autre, de tous les autres. Le viol bascule ainsi l’Être de la passivité à une impénétrabilité (protection défensive qui cuirasse et le prive alors du don-recevoir)

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Lorsque l’Être est empli de colère, il recherche consciemment ou non l’éviction du viol, il veut que dégage autant la souillure que l’empreinte du pénétrant. Il s’obstine à se débarrasser du traumatisme. Il est alors dans la vengeance, plus ou moins consciente, et réclame la reconnaissance du mal infligé, il veut des excuses. En agissant ainsi, l’Être s’assimile à la souillure et donc au viol, il se construit dans une recherche de dédommagements et de quête de justice. L’Être s’accroche à ses traumatismes, à ses peurs et à ses mécanismes de défense.

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Lorsque l’Être se résigne, il bascule dans la victimisation et la stagnation, il tourne en boucle dans son traumatisme ou se fourvoie dans le déni. Apparaissent tocs, phobies, etc. Il est dans le manque de respect de lui-même, il se laisse piétiner et devient docile. Il appelle les oppresseurs pour le violer, le maltraiter, l’humilier, etc. Son traumatisme fait qu’il est amalgamé à la souillure et qu’il ne mérite ni considération ni amour. Une part de lui se complait à subir encore et encore.

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Lorsque l’Être est dans la peur, l’autre est un danger. Il se cuirasse en lui et craint d’être à nouveau blessé. Il ne peut alors laisser quelqu’un le pénétrer (physiquement ou symboliquement), il est dans l’aversion de l’autre (bien souvent inconsciemment). Il est dans le contrôle permanent et ne sait pas s’abandonner. Il est dans le rejet, la mise à distance. Opprimé à l’intérieur de lui-même, il suffoque…

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Lorsque l’Être est dans le ressentiment, il va devenir l’oppresseur qui l’a oppressé. Il est dans l’attaque (protection inconsciente) pour ne plus être blessé. Il bascule alors dans une forme de domination, de toute-puissance et de despotisme. Il contraint, avilie, humilie, manipule, etc à son tour. Il devient le bras du châtiment, un justicier tortionnaire…

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Lorsque l’Être s’infériorise, il est en quête d’un sauveur qui peut venir le réparer, le soigner et le guérir de ces maux. Il donne son pouvoir à l’autre et est attentiste. Il y a bien souvent une complaisance dans cette souffrance.

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Le poids des ancêtres

A travers l’Être, surgit les victimes de viol de sa lignée voire même de l’ensemble de l’humanité. Elles sont tétanisées dans leurs souffrances et peuvent venir empêcher l’Être de transcender ses blessures de viol. Ces ancêtres réclament à la fois la reconnaissance de leurs blessures mais sont aussi dans un virulent rejet parce qu’elles sont engluées dans la peur et la colère. Elles vont influencées voire accentuer les réactionnels de l’Être qui va autant avoir des difficultés à discerner, qu’à se mettre en action et changer. Leur emprise viole l’Être puisqu’elle le domine et le maîtrise. Bien souvent l’Être est lié à ces ancêtres par des contrats d’âmes et des liens karmiques qui sont cimentés par la violence, il a donc autant à s’extraire qu’à pacifier ses mémoires traumatiques.

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L’Être n’agit plus par son Êtreté, il est une réminiscence permanente du viol qu’il porte. Le viol entraine ainsi une déviance psychique de l’Être. Il est alors dans l’incapacité de s’abandonner puisqu’il est dans le contrôle permanent. La peur instrumentalisée par son ego le cuirasse et dirige autant ses pensées que ces actes. Il ne fait que réagir en boucle, peu importe les protagonistes devant lui. Dans un processus souvent inconscient, il voit l’autre comme quelqu’un qui peut l’attaquer et cela le submerge. Sa vision est troublée et il projette sur l’autre le rôle du violeur. Se sentant alors en danger, il bascule dans ses réactionnels. Il cherche à se protéger mais au lieu de cela il s’expose aux menaces extérieures (ou prête à l’autre des intentions malveillantes) et se malmène. C’est de la riposte, une forme erronée de défense face à cet extérieur qui l’a profané. L’Être se violente en croupissant dans ses mécanismes.

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Le corps émotionnel est renié. L’Être ne veut/peut se connecter à ses émotions car elles contiennent tout ce qu’il a retenu (donc de la souffrance). Il se refuse de ressentir et devient un automate qui fait « semblant » d’être, d’exister voire même d’aimer… Le corps physique se rétracte, l’énergie se contacte. Tout est refoulé et son corps est un souffre-douleur. Si les douleurs peuvent se manifester sur et dans tout le corps (somatisation) et ainsi tuer à petit feu, c’est au niveau du ventre qu’elles sont condensées. En effet, il y siège notamment le centre émotionnel, l’énergie de vie, le chakra de la sexualité, le noyau créateur. La matrice est donc infectée, en distorsions et les créations et actions s’en retrouvent gangrénées, l’Être va véhiculer les messages de violence (dans la soumission (le fait de subir) mais aussi dans la domination (imposer)). Sa matrice croupit puisqu’elle est dans la tétanie, plus rien ne circule, s’amalgame ainsi des informations de peur que l’Être va transmettre à l’humanité. Son corps devient infecté et vicié par les distorsions qui l’habitent ce qui entraine une impossibilité à se révéler dans son Êtreté puisque les distorsions sont fixées en lui.

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Le violeur ?

Chacun porte en lui un violeur…

Il fait endosser la responsabilité de ses acte au violé. Il est dans l’arrogance, la domination, le dédain et le déni. Il crée une emprise avec la victime car ses profanations viennent assouvir ses besoins de pouvoir et de jouissance. L’autre n’existe pas, il est chosifié. En pillant sa victime, il se gargarise de toute-puissance, c’est d’ailleurs pour cela qu’il ne peut ou a du mal à se remettre en cause puisqu’il tire d’énormes bénéfices de ces outrages. L’empreinte qu’il laisse chez sa victime quel que soit le réactionnel qu’elle va développer va venir le « remplir » et le maintenir dans son despotisme. Au final, toutes ces victimes, à travers le temps et l’espace, le nourrissent et l’« empêchent » de sortir de cette violence. Pour autant, il a quand même à prendre ses responsabilités et se repentir…

Il existe différent « profils » de violeur, non pas qu’ils soient excusables dans la transgression qu’ils font subir mais ces profils dénotent la violence qui les habitent et surtout leur capacité ou « non » à une rédemption…

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Parce que le viol est l’apanage de la domination, toute l’humanité en est imprégnée. Le viol est véhiculé dans les mémoires cellulaires, il est donc indispensable que chaque Être sur Terre vienne nettoyer l’empreinte autant du violeur que du violé…

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L’abus a existé (la transgression) mais c’est l’attachement à cet abus qui fait que le viol perdure… Ce n’est pas à éjecter, ni à fuir, ni à se débarrasser mais à transformer. Il est nécessaire de s’arracher à soi-même. L’Être est possédé par des impuretés. Commencer par reconnaitre la profanation, cette violation intime et destructrice qui a meurtri le corps et l’esprit. L’Être a donc à plonger dans sa souffrance refoulée non pas pour s’y noyer mais pour l’accueillir dans toute son immensité. Il peut alors identifier les réactionnels qu’il a mis en place, les mécanismes transgénérationnels qui l’habitent, les peurs qui le conditionnent, la honte et la culpabilité qui le rongent, la tristesse sans fond qui l’accable, la violence qu’il a lui-même déployé et le cri d’indignation qui le déchire. Reconnaitre sans juger ni condamner les comportements autodestructeurs et les stratégies de survie qui lui appartiennent et que l’humanité en souffrance diffuse à travers lui. Reconnaitre dans ses corps, reconnaitre dans ses cellules et son adn, reconnaitre dans la matière, c’est reconnaitre tous les viols et donc cet inceste énergétique. C’est reconnaitre aussi qu’une part de lui est le fruit d’un viol et d’un blasphème. L’Être s’incline ainsi devant la transgression ultime et originelle qui sépare l’univers, la Terre et l’humanité, il s’incline devant la blessure béante pour la combler de miséricorde et ainsi permettre la transmutation. Faire allégeance, s’incliner devant soi c’est prendre la responsabilité de sa souffrance. Le réactionnel mis en place suite au viol est un choix. Ne pas vouloir en sortir en est un autre.

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En accueillant ses souffrances, il peut alors peu à peu lâcher ces quêtes de justice, son envie de vengeance, son attitude de victime qui le sombre dans la victimisation, ses comportements dans la domination et la soumission, ses besoins de réparations et d’être dédommagé, son attente d’être reconnu comme victime et d’être sauvé. L’Être a aussi à apprendre l’indulgence et la patience dans ce processus de déprogrammation car le viol est amalgamé à sa structure génétique. Pour autant, il n’a pas à rester dans la passivité qui le fera forcément replonger dans l’inertie et le maintien dans ses souffrances et réactionnels. Il a donc à se pousser, par un désir intense, vers la délivrance qui, comme des ailes, le portent sur ce chemin libératoire bien au-delà de l’adversité qui empoisonne. L’Être a aussi à s’entourer de douceur et d’Amour pour se réconcilier avec lui-même et se bercer de tendresse là où la violence l’a gangréné. Il a besoin de se réconforter et de s’accueillir là où personne ne l’a entendu ni compris. Et puis, il a à trancher les liens du passé.

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Lorsque l’Être est dans la mémoire de viol, l’énergie de son Cœur est bridée voire bloquée. C’est ainsi que les réactionnels l’envahissent et prennent le contrôle. L’Être a donc à se reconnecter à son Coeur pour réactiver la connexion synaptique corps-âme. L’Être se connecte donc soit (systématiquement) aux mémoires traumatiques soit, par un acte volontaire de sa pensée, il va se brancher sur son Cœur. Respirer par le Cœur. Il y a une sortie volontaire de l’emprise de l’ego qui enchaine au passé (et le corrompt au passage) pour revenir dans un libre instant présent. L’Être à donc à assainir son mental par l’énergie de son Cœur. Cela peut entrainer une certaine confusion car il y a perte de repère. De là, l'Être a à accueillir les résistances qui se manifestent (et montrent les directives de nettoyages dans un travail de libération de blessures) pour que, peu à peu, il puisse passer au-dessus de ce qui l’empêche et le freine dans la réappropriation de ce qu’il est, ce qu’il désire, ce qu’il souhaite faire. Il est important de comprendre que l’Être est manipulé par son ego qui se joue de ses blessures. Quel que soit le traumatisme vécu, il n’existe plus dans le présent, s’il perdure, c’est une déformation de pensée qui ramène le passé (le trauma) dans le présent, c’est une illusion d’optique qui travestit la réalité. En épurant donc son mental et en se connectant au cœur, l’Être peut reprendre les rennes de sa vie.

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L’Être a aussi à apprendre à se défendre, chercher en lui ses ressources et cultiver une protection pour qu’il ne soit plus attaquable. Il a donc à sortir de ses peurs et émotionnels en déséquilibres pour s’axer dans une plénitude qui éclaircie son esprit mais aussi développer une forme d’agressivité dissuasive.

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L’Être a également à se défaire des réactionnels de ses ancêtres qui peuvent le polluer. Le travail personnel qu’il va faire sur lui va lui permettre de dissocier ces déséquilibres propres de ceux transgénérationnels. Cette étape est importante car l’Être peut trancher alors les liens nécrosés qui le brident et le contaminent. Il brise ainsi des répétitions de schémas puisqu’il ne les entretient plus.

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L’Être a aussi à épurer son corps. Comme le viol entraine un clivage et un rejet corporel, l’Être n’est plus conscient qu’il vit grâce à son corps. Un corps qui est nié est un corps maltraité… L’Être a donc à se le réapproprier, se pacifier avec lui et, mieux encore, à l’aimer ! Il est important d’en prendre soin et d’être en joie dedans. Il peut alors le transformer en corps de jouissance.

Le corps de l’Être porte bien souvent les stigmates de ses distorsions, il est donc gangrené. L’Être a donc à remettre du mouvement (physique) afin que le corps évacue ces distorsions (sinon elles vont agripper l’Être et empêcher une sublimation). Ces déséquilibres corporels sont des échos aux déséquilibres émotionnels (les blessures), cela peut se manifester par des maladies, des douleurs chroniques, des prises de poids qui peuvent aller jusqu’à l’obésité, des pertes de poids allant jusqu’à l’anorexie, des inflammations, des troubles hormonaux, des sécheresses (notamment vaginales), etc. Ces somatisations sont des indicateurs précis qui se relient aux déséquilibres psychiques (le corps transforme en symptômes). Il y a donc à comprendre les messages corporels pour les libérer mais aussi à nettoyer la distorsion incrustée dans le corps. Les soins corporels et l’activité physique permettent de freiner, d’estomper voire même de dissoudre et d'évacuer des symptômes corporels. Ceci amène alors à un rééquilibrage corporel mais aussi réaxe l’Être dans ce qu’il est et améliore la circulation énergétique mais aussi la communication Ciel et Terre. Le corps qui se nettoie se modèle alors à l’essence de l’Être.

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Le viol est l’expérimentation totale de la domination et de la soumission qui éteint l’Être. S’en extraire et transmuter cette blessure et toutes les ramifications qui en découlent (et elles sont très nombreuses) c’est atteindre la liberté d’être mais aussi se dessiner dans l’infini des possibles. C’est atteindre la suprématie de la création qui harmonise le Ciel et la Terre, la matière et l’esprit. L’Être devient alors le pont et le canal du divin incarné. Cet Être libre et puissant est alors dans la communion avec les autres, la vie, dans la pureté et joie du don-recevoir.


Céline (01/18)

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