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Secrets, non-dits, silences Acte 6 : Le silence

« Imposer le silence est tout aussi violent que d'imposer la parole »… * Tout d’abord, bien comprendre qu’il y a SILENCE et silence… Le SILENCE est trésor pour l’Être, cela permet d’entendre sa divinité, sa voix intérieure, sa guidance, la Source. Dans le SILENCE s’écoute le chant de l’âme qui se trouve derrière le vacarme assourdissant de l'ego. Dans, la communication, le SILENCE est aussi un acte d’AMOUR pour l’autre et pour Soi. Il invite, en effet, à la parcimonie de la parole, à écouter, s’écouter, plonge dans l’intériorité et laisse place à un langage plus subtil. Le SILENCE c’est aussi éviter de s’envoyer des mots corrosifs, médisants ou venimeux («Si ce que tu as à dire n’est pas plus beau que le silence, alors tais-toi » Proverbe arabe). Le SILENCE n’est alors pas un poids mais un déploiement d’Amour, une complicité entre deux êtres, le SILENCE de l’un n'est alors nullement subit car il est compris… LE SILENCE, c’est aussi proposer à l’autre de s’écouter Soi réellement et de se comprendre, cela n'est donc pas une fermeture mais une ouverture. * Le silence non expliqué, non communiqué est une rupture de dialogue. C’est du rejet. * Le silence vient faire écho à une fracture que porte l’Être, qui vient par ricochet briser la communication. C’est une attitude défensive à relier à son histoire personnelle : des silences qui se répètent très probablement sur son cheminement d’âme mais aussi lié à des secrets et non-dits familiaux… L’Être ayant souffert de silences à assimiler cela à un automatisme de défense : quand il bloque, ne comprend pas, est mal à l’aise, ne sait quoi répondre, est en désaccord, etc, il se terre dans le mutisme. Au fil du temps, cela devient un réflexe naturel, une forme de communication implicite et bien souvent complètement inconsciente… * Mais pour autant, ne nous leurrons pas, une personne pratiquant le silence souffre car derrière se cache des blessures non guéries voire peut être même pas identifiées ! * Face au silence, et bien là encore, quand cela est retranscris et transmis par la famille, il imprègne l’Être sans s’en rendre compte et il reproduit même s’il en a souffert ou qu’il/elle en souffre toujours ! * Et il y a également la position opposée où le silence sera perçu comme un acte mortifère qui sépare, divise et exclut ou comme une non écoute des besoins de l’autre. Le silence est alors vécu comme une violence et met l’Être dans tous ses états pour capter l’attention de l’autre afin que la communication reprenne. Cela est amalgamé à de l’emprise : celui qui subit le silence croit devoir se soumettre à l’autorisation et le bon vouloir de son interlocuteur. Cela peut entraîner des réactions vives et disproportionnées qui mettent le silencieux dans un mutisme encore plus fort car son silence n'est pas entendu comme tel et il se sent dans l’obligation de dialoguer alors qu’il/elle ne veut/peut pas! * Les premiers usent des silences comme un mécanisme de protection, ils sont dans l’évitement et la fuite. Les autres y voient un mécanisme de manipulation, ils sont agressifs et dans la confrontation. * Dans un cas comme dans l’autre, il est possible de s’en libérer <3 * Céline (09/15)

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