Changer

Changer commence par une remise en question.

Sans remise en question l’Être reste figé dans ce qu’il est. L’Être se replie sur lui, s’enferme dans son ego. Ses déconvenues sont rejetées sur les autres, son regard se porte sur l'extérieur. Il demande aux autres de changer, de s’adapter à lui, de le comprendre, etc, et ignore l'écoute de son intériorité.

La remise en question est signe d’humilité, c’est-à-dire sortir de l’orgueil du « moi », de l’outrecuidance, de sa toute-puissance despotique pour redescendre dans le Soi, la responsabilité et le discernement. C’est en s’abaissant à l’intérieur de lui que l’Être peut percevoir ses déséquilibres qui l’entravent et décider d’en sortir. La remise en question est aussi signe de courage, c’est avoir l’audace de surmonter ses peurs, habitudes, normes et pensées catégoriques.

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Changer appelle à se dépouiller.

L’Être a à accepter que ce qu’il est n’est pas/plus en accord avec avec lui. Il a donc à délaisser cette partie de soi, son mécanisme, son inertie. C’est aller de l’intérieur vers l’extérieur, de l’intériorité à l’ouverture. Se dépouiller de la stagnation remet de la justesse et permet à la vie de circuler.

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Changer amène une mutation.

C’est se découvrir avec un autre regard, la perception s’élargie, l’action est innovante, l’Être évolue. La mutation est un passage parfois tumultueux entre l’ancien et un nouveau balbutiant. Il peut y avoir des peurs qui resurgissent et l’envie de revenir dans ce qui est connu. Mais changer est un processus naturel où l’Être ne peut qu’arriver à sa transformation. La peur, à ce moment-là, est donc une chimère à dissiper.

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Changer engendre une transmutation.

Changer produit une alchimie, le passé se dissout dans l’Être, l’expérience est don