Comment se manifeste l'ego ? 9. Les petites cases
Je vois, j’entends, je ressens des choses et je les analyse pour ensuite les ranger dans des petites cases. Je ne fais que poser des étiquettes sur ce que ma tête va sommairement fantasmer. * En réalité, je ne fais que brasser de l’information sans être pleinement à mes sensations. Je crois ressentir, entendre, voir mais ce qui vient à mes sens s’arrêtent à des idées préconçues, des perceptions étriquées, des jugements de valeur, des obligations, des rejets… Je sépare tout. Je ne suis pas du tout ouvert(e), je suis un despote qui m’impose une vision de la vie avec des œillères. Et comme je suis un(e) véritable tyran et bien je peux même infliger mes conceptions drastiques à autrui. Bah oui !! * Chut !! Je me pose et retourne dans mon intériorité ! A quoi me servent ces petites cases, ces étiquettes, ces pensées caricaturées, ces croyances limitatives ? Elles ne conspirent qu’à m’enfermer dans une petite case… * Je ne veux pas m’enchaîner, je veux être libre ! Alors je respire, en douceur, en conscience. J’apprends à écouter l’autre : je m'intéresse à ses mots, son expression, ce qu'il ne verbalise pas, je l'écoute en dehors de moi-même. Je le laisse s'exprimer et avoir une perception différente de la mienne. J’écoute la vie autour de Moi, je prête attention à mon ouïe, à ses bruits presque inaudibles qui affinent mon oreille. Je vois l’autre au-delà des apparences, du physique. J’use de ma vue dans mon quotidien pour apprécier la vie avec beaucoup de Joie, je suis attentif(ve) à ce spectacle qui m’est offert de voir quotidiennement. Je ressens avec tout mon Être, mon intuition, mes sens, j’écoute mon Cœur et je le laisse me driver. J'apprends aussi à m'écouter avec Amour et bienveillance, au delà de ce que je crois être... *
J'ai peur et tout ce que je mets dans des petites cases me rassurent. Je me barricade derrière mes opinions, principes et idées formatées. Or, tout cela m'étouffe. Les petites cases sont autant de prisons qui me cloisonnent alors je les délaisse. Je prends conscience que tout cela n’a aucune importance. Je comprends que le fait de ne pas savoir est divin et léger car ce que je ne définis pas, je ne peux m'y attacher. Je me libère. J’apprends donc à user de mes sens en les utilisant avec l’intelligence du Cœur, celle qui ouvre. Je laisse les informations circuler sans les happer. Je cesse de définir, de rejeter, de catégoriser. Je me reprendrai mille fois, cent mille fois, des millions de fois si nécessaire mais je ne m’enchaînerai pas davantage et je me décide de m’éveiller et vivre ! <3 * Céline (2016)
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