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Blessure d'abandon


L’abandon ou la peur de la mort et l’angoisse de la séparation. * L’abandon c’est la blessure originelle terrestre où l’enfant baignant dans le ventre de sa mère, en osmose avec elle, nourrit, vivant grâce à elle, est séparé de son paradis, de l’UNité, au moment de la naissance. Séparé pour vivre. Cette séparation signe la fragilité extrême de l’enfant : s’il est abandonné, il meurt… * Si l’enfant a (ensuite) été abandonné par un ou ses parents (définitivement, quelques semaines, mois ou années, a eu une hospitalisation qui a entraîné une « coupure » avec ses parents ou encore a subit le décès d’un ou ses parents, ou qu’un parent a abandonné son rôle tout en étant au sein de la famille, etc.) cet abandon et donc la souffrance qui en découle va décupler. L’enfant va assimiler cet abandon à un danger substantiel de mort… * Toute sa vie durant, ce sentiment d’abandon le met dans une angoisse terrible avec des réactions parfois disproportionnées. L'Être cherche alors par "répercussion" la fusion avec l'autre, il peut être "passionnel". Il a besoin de l'absolu. Ses relations amicales, amoureuses sont "intimistes", "proches" quitte à étouffer soi et l'autre... Les relations peuvent alors finir de façon explosive...Mais à chaque fois, derrière le cri de l’abandon, c'est le petit enfant qui s’exprime. * L’abandon vient faire écho à la mort, ce qui mène à une croyance de séparation irrévocable et laisse l’Être dans une sensation de vide dévorant. * J’accueille ma douleur envahissante. Je l’invite à s’exprimer dans mon UNivers, je la berce dans mon cœur, je la cajole avec tendresse. Je la rassure : je vais prendre soin de toi, je t’écoute, je te vois, je te ressens. Je pleure avec toi, je reconnais mes souffrances. * L’abandon ou le mythe de la séparation… Nulle séparation possible puisque tout est UN !!! Nous sommes tous reliés ! Et UNdividuellement nous portons en nous même, au cœur de notre UNivers : soi, son enfant intérieur, nos vies antérieures mais aussi tous nos proches. Je n’ai jamais été séparé de maman, je la porte en moi, je n’ai jamais été séparé de papa, il vit en moi. Je porte mes joies, mes souffrances, et je porte également celles de mes parents et ascendants. Je vis même à travers mes enfants… * J’accueille ma tristesse, je la laisse se déverser. J’extériorise ma colère : « tu n’avais pas droit de partir, de me quitter, m’abandonner, je souffre sans toi, j’ai mal». C’est le cri de la perte de la fusion, la séparation déchirante. Je la laisse s’exprimer et je l’écoute. * Je console mon enfant intérieur, avec tout l’Amour que je peux avoir et je lui parle, je le réconforte avec douceur. Je sais que mon enfant intérieur souffre, que mon univers, a souffert. Je reconnais mon monde dans sa globalité. Je m’UNifie avec un Amour bienveillant et reconnaissant. * J’accepte cette souffrance et j’ouvre mes yeux. Je vois mon monde avec mon âme : Je suis Un avec Tout ce que je porte, UN avec ma famille, UN avec mes proches. Je ne peux être séparé puisque je fais UN avec eux. Cette reconnaissance de l’UNité m’apaise, je reconnais ma divinité. Nul abandon, nulle séparation possible, à tout moment, je peux me connecter