Déception

On ne peut pas être déçu par les autres ! Jamais.

La déception n’est que le reflet de ses propres attentes projetées sur l’autre…

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Ainsi, l’Être exige que l’extérieur vienne faire disparaitre ses dissonances intérieures. Tout ce qu’il n’a pas réglé lui-même est donc projeté sur l’autre : besoin de reconnaissance, d’être entendu, d’être aimé, etc. L’Être est dans le déni et le fantasque. Or, l’autre ne lui doit rien et n’a certainement pas ce rôle de combler attentes et besoins qui proviennent des blessures de l’Être…

La déception n’est donc que le révélateur des déséquilibres que l’Etre refuse de prendre en charge seul. Être déçu, c’est rejeter la faute sur l’autre sans se remettre en question ni se responsabiliser et changer.

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La déception, c’est aussi être aveugle et ne pas voir l’autre pour ce qu’il est. Perçu par le prisme de l’égo, de ce que l’Être voudrait que l’autre soit, les relations sont alors faussées. Il n’y a pas d’accueil mais de l’attente. Comme l’autre n’est pas et ne sera jamais ce que fantasme l’Être alors la déception révèle que ce qui est demandé à l’autre est un manque en Soi…

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On ne peut être déçu par les autres ! Jamais. Lorsque la déception se laisse poindre, il est primordial que l’Être comprenne ce qu’il a fait endosser à l’autre, ses attentes non comblées. Il a ensuite à chercher la blessure refoulée pour la transcender. Il n'y a que par la responsabilisation, l'acceuil de l'autre dans son entièreté que la déception se désagrège. Chaque Être qui se regarde de l'intérieur est une promesse de paix...

Céline (19/11/17)

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