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Besoin de reconnaissance

Le besoin de reconnaissance, c’est demeurer dans une attitude attentiste d’être légitimé, d'exister, d’avoir même le droit de vivre... L'Être est alors accroché à l'autre et à son regard pour se combler (que ce soit dans son approbation ou son rejet). Ainsi, l’Être ne reconnait pas son pouvoir créateur, il le place en autrui ou le rejette par désaveu de sa propre souffrance. Il manque alors de confiance et d’estime de Soi ou est à contrario dans une surestime de soi apparente. Il remet en doute ses choix, actions, se pose des barrières pour oser ou est provocateur... En réalité, il se cherche inconsciemment à se fondre dans un moule qui ne lui correspond pas (même s’il le repousse ou le condamne !). * L’origine de ce besoin de reconnaissance se situe dans l’enfance. L’enfant n’a pas brillé dans le regard de ses parents, ils ne l’ont pas impulsé à Être. D’une certaine manière, que ce soit dans l’absence du regard aimant et impulseur des parents ou que ces derniers l’ont trop couvé en projetant une image persuadant l’enfant à être ce qu’il n’est pas, ils ont castré son pouvoir créateur. L’enfant, puis ensuite l’adulte, est alors dans une quête d'amour dans le regard de l’autre. Il fait ainsi tout pour plaire ou, par contradiction, il fait l’inverse de ce qui lui ait demandé. Il approuve ou rejette la société par mimétisme. L’Être souffre. Il a peur de la liberté parce que cette liberté il ne la connait pas, elle ne lui a pas été insufflée. Ce qui n’est pas mis en conscience ni désappris se reproduit, c’est un mécanisme de défense. * S’accueillir dans cette souffrance avec beaucoup de douceur. Embrasser délicatement son pouvoir créateur et se permettre d’oser … Être. Cela prend du temps quand une personne a passé sa vie à exister à travers l’autre, donc, de la patience et de l’indulgence avec soi même ! Écouter ses ressentis, son corps, ses désirs, ses spontanéités refoulées, ses impulsions, ses souhaits, etc. S’encourager à chaque fois que l’intuition a été suivi, lorsque des décisions ont été prises sans le consentement ou dans l’opposition à l’autre, simplement parce que cela a semblé juste pour soi. Se détacher des regards de l’autre ou de soi sur les autres, qu’ils soient inquisiteurs ou condescendants. Se permettre aussi de faire des choix et même de se "tromper", se défaire de l’idée d’être parfait. Les pas chancelants sont malgré tout des pas qui avancent toujours… * Cette souffrance amène vers un merveilleux voyage : se découvrir à chaque instant, se permettre de devenir ce qui a toujours vibré dans son intériorité. Ôté du regard de l’autre, débarrassé de la croyance d’un amour qui surviendra par une image que l’Être se donne, il se dépouille de sa perception erronée de lui-même. Il voit alors ses propres dissonances, s’en déleste pour aller, peu à peu, rayonner ce qu’il est en réalité. Être, c’est avant tout se reconnaître pour s'offrir à l'extérieur, en totalité, par sa simple présence assumée. * Céline (13/02/16)

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