Choix : l’offrande de Lucifer
A « l’origine », tout est volonté divine… Ainsi tout ce qui existe n’est que l’exaltation émanatrice et créatrice de ce tout.
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Lucifer, dans un Amour infini et incommensurable, a offert à la création le choix. La création peut ainsi elle-même être créativité et création. A travers le choix, Lucifer a donc enfanté la liberté. Cela ne signifie pas « qu’avant » il y avait limitation, cela révèle, par cette offrande, une expansion et dilatation de la source.
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Lucifer choie toute la création, les flagrances éthérées comme matérialisées. C’est l’inertie ubique permissive. Le choix est son merveilleux don qui honore la création en la rendant omnipotente, elle est alors émancipée et divinisée. L’unicité se dévoile avec la singularité du/des choix.
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Le choix ouvre et démultiplie. Il procrée et révèle la puissance de la création. Le choix est hors du bien et du mal, sa justesse plane au-dessus de la dualité même si des choix peuvent mettre au monde la division. Le choix expanse les expérimentations et par conséquent la source.
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Le choix, s’il était représenté par une sphère serait, dans son instauration, ce qui a permis d’innover et de dissoudre la « hiérarchisation » (sublimer le tout). Dans sa finalité, il permettrait l’unification de l’ego et la conscience divine (de l’ombre et de la lumière, du « bien et du mal », etc) pour absorber les déséquilibres et revenir au point zéro. Le choix se révèle donc par le mariage de toutes polarités et polarisations.
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Sur Terre, il y a à repérer certaines différenciations et possibles confusions. Les évidences ne sont pas des choix, ce sont des impulsions énergétiques de l’essence même de l’Être et/ou de ce qui souffle dans l’âme. Les « choix » égotiques (très nombreux ici-bas) ne sont pas non plus des choix, ce sont des suggestions de l’ombre (manipulation) à travers l’ego collectif et individuel ou même à travers de potentielles « canalisations ». L’un ou l’autre n’est pas mieux ou moins bien, ce sont autre chose que des choix.
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Afin d’honorer le choix, l’Être a à se polariser de manière à réunir tout ce qu’il est et l’habite en lui et à travers lui. Il devient alors un vecteur qui transmet sa volonté, unique, à la création. Il devient un initiateur et par là même alchimiste.
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L’Être se manifeste dans sa souveraineté par le choix. Tout lui est possible. Et c’est par ces choix qu’il va à la fois se dessiner, se révéler et se conscientiser. Ses choix le sculptent et, ce qu’il est, sculpte ses choix. Il va se découvrir dans l’expérimentation de ses choix, dans ce qu’il va en « éprouver ». Par ces actions, il va « ouvrir les yeux » sur lui-même, c’est-à-dire qu’il va conscientiser autant son existence, son essence, celles des autres et de tout l’univers qui l’entoure et l’inonde. Le choix offre la liberté de transcender la transcendance…
Céline (10/18)
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